En récompensant la figure de l’aile ultra-radicale de la droite vénézuélienne María Corina Machado, le comité d’attribution nourrit la spirale guerrière alimentée par Washington.
International
Bas les pattes devant Gaza, comme il y a 90 ans devant l’Éthiopie !
Cet article analyse les analogies entre les mobilisations monstres pour Gaza partout dans le monde aujourd’hui et celles qui ont eu lieu après l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie fasciste. Le 3 octobre 1935, des manifestations spontanées ont eu lieu dans le monde entier contre l’agression de l’Italie fasciste envers l’Éthiopie. Une coïncidence historique qui révèle l’indignation populaire contre les violations de la dignité des peuples.
L’Amérique latine est la cible de l’offensive néocoloniale de Trump
Au cours de ses neuf premiers mois, l’administration Trump a déployé des navires et des infrastructures militaires dans les Caraïbes, bombardé des rafiots accusés de trafic de drogue dans la région, imposé des droits de douane de 50 % sur les produits brésiliens – parce qu’elle n’accepte pas le jugement démocratique de Bolsonaro et des autres putschistes –, et a maintenu une pression brutale sur le gouvernement mexicain pour qu’il réduise de force les flux migratoires latino-américains à la frontière et combatte ses propres cartels de trafic de drogue.
22 septembre : l’Italie en grève et dans la rue pour Gaza
Le 22 septembre 2025, l’Italie a été le théâtre de manifestations de masse rassemblant des centaines de milliers de personnes dans quelques 75 villes. La Péninsule n’avait pas connu une telle mobilisation depuis plus de vingt ans. Sous le slogan « Blocchiamo tutto » (bloquons tout), la grève générale (services de santé, écoles, transports, dockers…) et les manifestations de rue en solidarité avec le peuple palestinien ont surpris tant en Italie que dans le reste du monde, faisant la Une de la presse internationale. Comment une telle mobilisation a pu prendre pied ? Quels en ont été les facteurs ? Comment saisir ce qu’elle nous dit de la force et de la nécessaire organisation des classes populaires à un moment de bouleversement global ?
Fondements économiques d’un capitalisme de plus en plus autoritaire
Le capitalisme actuel développe une dimension rentière de plus en plus accentuée. Il tend à marchandiser tous les aspects de nos vies et à consolider un pouvoir oligarchique. Il favorise une exploitation accue du travail et une politique guerrière.
France : le pays et la gauche à un carrefour
Depuis début septembre, se conjuguent en France une crise sociale, une crise politique et le début d’une nouvelle mobilisation populaire, marquée par les journées des 10 et 18 septembre et la préparation d’une nouvelle journée le 2 octobre, alors que le pays est sans gouvernement suite au renversement de celui de François Bayrou par l’Assemblée nationale, le 8 septembre.
Point de vue de combattants baloutches sur le repli du PKK
La récente décision du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) de se dissoudre et de mettre fin à la lutte armée a été accueillie favorablement et approuvée par la quasi-totalité des commentateurs, des institutionnels aux militants de gauche. Peut-on accorder foi à ces évaluations, notamment au vu du contexte d’une Turquie de plus en plus autoritaire et réactionnaire sous Erdogan, ainsi que d’une décision prise par la direction kurde de manière soudaine, verticale et, comme si cela ne suffisait pas, sans garanties du côté de la partie adverse ?
Qui a tué Charlie Kirk ? L’extrême droite MAGA et ses recoins les plus obscurs
L’assassin présumé de Charlie Kirk, Tyler Robinson, comme beaucoup d’autres avant lui, est le produit final d’une machine de propagande de longue durée, coûteuse et sophistiquée. Pour comprendre d’où surgissent des figures comme la sienne, il faut remonter dans le temps. Tout a commencé avec Steve Bannon en 2005, lorsque le gourou de l’extrême droite numérique et ancien conseiller de Donald Trump investissait dans une société de jeux vidéo, Internet Gaming Entertainment.
Pourquoi les BRICS ne dénoncent pas le génocide en cours à Gaza
Les BRICS ne parlent pas de génocide pour décrire ce qui est en cours à Gaza. Les BRICS critiquent l’utilisation de la force par Israël dans les points 24 à 27 de leur déclaration, mais ils n’utilisent nulle part le terme « génocide » ou « nettoyage ethnique » ou « massacre ». Les BRICS ne proposent pas de sanctions contre Israël. À part l’Iran, les pays membres des BRICS maintiennent les relations commerciales avec Israël.
Penser Gaza : entretien de Luca Salza avec Étienne Balibar
« Penser Gaza, penser à Gaza ? Malgré les images et récits qui filtrent, nous n’y sommes pas, dans Gaza, sous les bombes et devant les chars, en train de voir nos maisons rasées, nos enfants mourants de faim, nos blessés achevés jusque dans les hôpitaux. Nous ne pouvons qu’y penser nuit et jour, en ressassant notre horreur. » Cet entretien a été réalisé par Luca Salza pour la revue K – revue transeuropéenne de philosophie et arts – https://www.peren-revues.fr/revue-k/, dans laquelle il doit paraître, entre le 8 et le 13 septembre 2025. Il est reproduit sur le blog Mediapart d’Étienne Balibar, duquel nous l’avons tiré, avec l’aimable autorisation de la revue.













