Anti-fascisme

Un spectre inquiétant hante le monde: peut-on le nommer sans le comprendre?

Un spectre inquiétant hante le monde: peut-on le nommer sans le comprendre?

Le spectre du fascisme semble à nouveau hanter le monde : de l’Amérique latine à l’Inde, des USA à la Russie, en passant par l’Europe. L’influence et l’emprise des partis d’extrême droite ne cessent de croître et l’élection de Donald Trump donne un nouveau souffle à leur grammaire politique, tout en renforçant leur présence là où ils ne sont pas encore aux affaires ; en France, en Allemagne et au Portugal, elles sont aux portes du pouvoir.
Passée la sidération, il reste l’impératif d’intervenir, d’alerter, de mobiliser les forces sociales nécessaires à contrer leur agenda politique ; mais comment ? Comprendre les raisons de cet apparent « retour du fascisme » ne va en effet pas de soi. D’ailleurs, s’agit-il bien de cela ?

Le fascisme des années 1930 est-il de retour ?

Le fascisme des années 1930 est-il de retour ?

Dans ce texte tiré de son livre de 2024, Trumpismos (Barcelone, Verso), que nous avons traduit de l’espagnol, Miguel Urbán Crespo s’efforce de montrer les différences entre le fascisme des années trente et l’extrême droite actuelle. Il s’appuie pour cela sur les analyses marxistes du fascisme historique et sur des travaux d’historiens.

Le « nationalisme du désastre », une nouvelle forme de fascisme ?

Le « nationalisme du désastre », une nouvelle forme de fascisme ?

Une façon d’envisager le fascisme est de le considérer comme un phénomène historiquement spécifique : un mouvement réactionnaire de masse né du chaos économique et social qui a englouti l’Europe après la Première Guerre mondiale. Une autre façon d’envisager le fascisme est de le considérer comme une présence constante. Certains y voient l’expression d’une tendance humaine à la domination.

Jeremy Corbyn interviewé sur le nouveau parti de gauche britannique

Jeremy Corbyn interviewé sur le nouveau parti de gauche britannique

Le gouvernement travailliste de Keir Starmer a connu une première année au pouvoir désastreuse. Dans une interview, le leader socialiste Jeremy Corbyn explique pourquoi il est temps de créer un nouveau parti de gauche qui donne du pouvoir aux classes populaires.
Ces dernières semaines, l’annonce inattendue par l’ancienne députée travailliste Zarah Sultana de la création d’un nouveau parti à gauche du Parti travailliste a été accueillie avec enthousiasme par des millions de personnes à travers la Grande-Bretagne qui cherchent désespérément à soutenir une force politique qui s’opposera au soutien de Keir Starmer au génocide et à l’austérité.

États-Unis : L’essor d’un fascisme de la fin des temps

États-Unis : L’essor d’un fascisme de la fin des temps

Le mouvement pour les cités-États des entrepreneurs fortunés n’en croit pas sa chance. Depuis des années, il promeut l’idée extrême que les personnes fortunées, allergiques aux impôts, devraient créer leurs propres fiefs high-tech, qu’il s’agisse de nouveaux pays sur des îles artificielles en eaux internationales ou de « villes de liberté » favorables aux entreprises comme Próspera, une communauté fermée, glorifiée combinée à un spa médical de type Far West sur une île hondurienne.

La Pologne après les élections : déception, radicalisation et nouveaux espoirs

La Pologne après les élections : déception, radicalisation et nouveaux espoirs

Les élections présidentielles en Pologne ont constitué un tournant important, qui a clairement démontré la profondeur de la crise sociale et la déception à l’égard de l’ancienne élite politique. Malgré les attentes d’une victoire du camp libéral, les résultats du scrutin ont révélé une montée en puissance des forces d’extrême droite, une perte de confiance dans la Coalition civique et la frustration d’une grande partie des électeurs, en particulier dans les provinces orientales de la Pologne.