La récente décision du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) de se dissoudre et de mettre fin à la lutte armée a été accueillie favorablement et approuvée par la quasi-totalité des commentateurs, des institutionnels aux militants de gauche. Peut-on accorder foi à ces évaluations, notamment au vu du contexte d’une Turquie de plus en plus autoritaire et réactionnaire sous Erdogan, ainsi que d’une décision prise par la direction kurde de manière soudaine, verticale et, comme si cela ne suffisait pas, sans garanties du côté de la partie adverse ?