Karl Marx à Karlsbad, est un petit livre d’Egon Erwin Kish (1885-1948), un communiste tchèque de langue allemande qui a voulu élever le reportage au rang d’un art. Nous en reproduisons ici la deuxième partie, traduite pour la première fois en français. La première partie figure sur notre site, de même que la seconde.
Marxisme
Pourquoi la défense et la revalorisation des services publics est au cœur de nos luttes
Les États capitalistes intensifient massivement leurs attaques contre les services publics. C’est l’une des retombées de l’extrême droitisation de la vie politique dans un nombre croissant de pays. Cet article tente de répondre à trois questions essentielles : 1. Quel est l’objectif de cette grande offensive du point de vue du capital ? En quoi les services publics jouent-ils un rôle central dans le partage de la richesse créée entre le capital et le travail ? 2. À quoi servent les services publics ? Dans quelle mesure sont-ils indispensables à l’exploitation capitaliste ? 3. En quoi la défense des conditions de travail et des prestations des services publics, mais aussi leur amélioration, constitue-t-elle un enjeu stratégique, au cœur du combat anticapitaliste, féministe et environnemental ?
La vie secrète de Karl Marx à Karlsbad (2e épisode)
Karl Marx à Karlsbad, est un petit livre d’Egon Erwin Kish (1885-1948), un communiste tchèque de langue allemande qui a voulu élever le reportage au rang d’un art. Nous en reproduisons ici la deuxième partie, traduite pour la première fois en français.
L’exploitation capitaliste et la domination patriarcale sont-ils deux sytèmes distincts?
J’utiliserai le terme « féminisme socialiste » pour désigner toutes les versions plus radicales du féminisme, dont certaines sont marxistes et d’autres non. Selon ma définition, toutes les féministes socialistes considèrent la classe sociale comme un élément central de la vie des femmes, mais aucune ne réduirait l’oppression sexuelle ou raciale à l’exploitation économique.
La fonction idéologique du concept de polycrise
À première vue, le concept de « polycrise » explique tout. Décrivant « la situation où des crises disparates interagissent de telle sorte que l’impact global dépasse de loin la somme de chacune d’elles ». Il articule le schéma des crises qui se multiplient et se renforcent mutuellement, observables dans tous les domaines. Cependant, cette puissance communicative occulte une série de présupposés théoriques spécifiques qui ont des implications politiques importantes. Cet article utilise la méthode de lecture symptomatique pour identifier ces présupposés, posant ainsi les bases d’une critique du concept.
La vie secrète de Karl Marx à Karlsbad (1er épisode)
Une restitution vivante, comme si nous y étions, des séjours discrets de Marx, trois années d’affilée, de 1874 à 1876, dans cette station balnéaire de Bohême, pour tenter d’y rétablir sa santé défaillante.
Pouvoir, contrôle, inégalités et démocratie au XXIe siècle
Mes questions sont les suivantes : quelle est la nature du capitalisme que nous connaissons aujourd’hui, et quel est son rapport avec la démocratie ? Dans quelle mesure ces rapports peuvent-ils être attribués aux seules forces du marché, et comment celles-ci interagissent-elles avec le pouvoir ?
Les femmes, les classes et l’intersectionnalité : réflexions sur le féminisme et son avenir
Dans cet article, publié par Monthly Review, en septembre 2019, et que nous traduisons pour la première fois en français, la sociologue états-unienne, d’origine argentine, Martha E. Gimenez, revient sur ce qui distingue l’approche du féminisme marxiste des approches identitaires ou intersectionnelles.
Fondements économiques d’un capitalisme de plus en plus autoritaire
Le capitalisme actuel développe une dimension rentière de plus en plus accentuée. Il tend à marchandiser tous les aspects de nos vies et à consolider un pouvoir oligarchique. Il favorise une exploitation accue du travail et une politique guerrière.
Le fascisme des années 1930 est-il de retour ?
Dans ce texte tiré de son livre de 2024, Trumpismos (Barcelone, Verso), que nous avons traduit de l’espagnol, Miguel Urbán Crespo s’efforce de montrer les différences entre le fascisme des années trente et l’extrême droite actuelle. Il s’appuie pour cela sur les analyses marxistes du fascisme historique et sur des travaux d’historiens.













