À l’occasion de l’accord sur la dissolution du PKK, Uraz Aydin présente l’histoire de ce mouvement et les évolutions de la contestation face au régime d’Erdoğan… Il faut insérer la fondation du PKK dans une conjoncture de politisation et de radicalisation. Les années soixante ont témoigné d’un développement du mouvement ouvrier et d’une radicalisation révolutionnaire, notamment au sein de la jeunesse. Mais ce fut aussi une décennie d’éveil de la conscience nationale kurde. Cette politisation nationale kurde s’est en grande partie réalisée au sein du Parti ouvrier de Turquie (TIP) qui était le principal acteur politique du mouvement ouvrier de cette décennie.