Turquie

Point de vue de combattants baloutches sur le repli du PKK

Point de vue de combattants baloutches sur le repli du PKK

La récente décision du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) de se dissoudre et de mettre fin à la lutte armée a été accueillie favorablement et approuvée par la quasi-totalité des commentateurs, des institutionnels aux militants de gauche. Peut-on accorder foi à ces évaluations, notamment au vu du contexte d’une Turquie de plus en plus autoritaire et réactionnaire sous Erdogan, ainsi que d’une décision prise par la direction kurde de manière soudaine, verticale et, comme si cela ne suffisait pas, sans garanties du côté de la partie adverse ?

Turquie : du mouvement kurde aux mobilisations de masse

Turquie : du mouvement kurde aux mobilisations de masse

À l’occasion de l’accord sur la dissolution du PKK, Uraz Aydin présente l’histoire de ce mouvement et les évolutions de la contestation face au régime d’Erdoğan… Il faut insérer la fondation du PKK dans une conjoncture de politisation et de radicalisation. Les années soixante ont témoigné d’un développement du mouvement ouvrier et d’une radicalisation révolutionnaire, notamment au sein de la jeunesse. Mais ce fut aussi une décennie d’éveil de la conscience nationale kurde. Cette politisation nationale kurde s’est en grande partie réalisée au sein du Parti ouvrier de Turquie (TIP) qui était le principal acteur politique du mouvement ouvrier de cette décennie.