L’économiste Shir Haver a accordé une série de cinq entretiens sur l’économie de guerre israélienne au média en ligne Jadaliyya, que nous avons transcrits et traduits de l’anglais. Nous publions ici le second, qui porte sur les mutations en cours de l’industrie d’armement israélienne. Le premier est disponible en ligne sur notre site.
Palestine
COP30: Pas de justice climatique sans libération de la Palestine
Depuis près de deux ans, Israël mène un génocide retransmis en direct contre les Palestiniens autochtones à Gaza et dans toute la Palestine historique, dévastant des vies, des terres et des écosystèmes. Les experts de l’ONU ont qualifié les crimes d’Israël de domicide, d’urbicide, de scholasticide, de medicide, de génocide culturel et d’écocide. En septembre 2025, la Commission d’enquête de l’ONU a confirmé qu’Israël commettait un génocide à Gaza.
Moyen-Orient et capitalisme fossile : pétrole, militarisme et ordre mondial
Depuis plus d’un siècle, le Moyen-Orient est au cœur de la construction de l’ordre international contemporain. Aujourd’hui, la région est le plus important exportateur de pétrole au monde, et ses vastes réserves ont façonné l’essor du capitalisme fossile et l’urgence climatique qui se déploie.
L’économie zombie d’Israël. Première partie: l’argent de la guerre
Shir Hever est un économiste. Il est né et a grandi à Jérusalem et vit aujourd’hui en Allemagne après avoir renoncé à sa citoyenneté israélienne. Il est directeur général de l’Alliance for justice Between Israelis and Palestinians et il est membre de la Jewish Voice for Just Peace in the Middle East. Jusqu’à récemment, il a coordonné coordinateur de la campagne d’embargo militaire de BDS. Il a accordé une série de cinq entretiens sur l’économie de guerre israélienne au média en ligne Jadaliyya, que nous avons transcrits et traduits de l’anglais.
Pourquoi cette panique autour de l’antisémitisme ?
Nous savons que, dans tant de mots – « terreur », « paix », « haine », « sécurité » – la redéfinition et la redescription sont des outils clés de l’arsenal colonial. Non seulement « antisémitisme », mais aussi « juifs » sont des mots qui font actuellement l’objet de ce processus. Et si la Palestine est un lieu de cristallisation d’une politique émancipatrice mondiale pour des millions de personnes dans les mouvements de solidarité à travers le monde, je voudrais proposer quelques suggestions préliminaires sur les raisons pour lesquelles l’idée d’« Israël » est un lieu de cristallisation similaire pour la politique de l’empire.
Entretien avec les dockers génois qui ont enflammé l’Italie
C’est de Gênes, en Italie, que la grande mobilisation pour Gaza dans toute l’Italie a démarré. On le doit principalement aux dockers, très actifs contre la guerre et le fascisme. Héritier de la tradition internationaliste de la classe ouvrière génoise, le Collectif des travailleurs autonomes du port (CALP), ainsi que Music for Peace, ont lancé en premier le soutien à la Global Sumud Flotilla. Salvatore Palidda les a interviewé.
Bas les pattes devant Gaza, comme il y a 90 ans devant l’Éthiopie !
Cet article analyse les analogies entre les mobilisations monstres pour Gaza partout dans le monde aujourd’hui et celles qui ont eu lieu après l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie fasciste. Le 3 octobre 1935, des manifestations spontanées ont eu lieu dans le monde entier contre l’agression de l’Italie fasciste envers l’Éthiopie. Une coïncidence historique qui révèle l’indignation populaire contre les violations de la dignité des peuples.
22 septembre : l’Italie en grève et dans la rue pour Gaza
Le 22 septembre 2025, l’Italie a été le théâtre de manifestations de masse rassemblant des centaines de milliers de personnes dans quelques 75 villes. La Péninsule n’avait pas connu une telle mobilisation depuis plus de vingt ans. Sous le slogan « Blocchiamo tutto » (bloquons tout), la grève générale (services de santé, écoles, transports, dockers…) et les manifestations de rue en solidarité avec le peuple palestinien ont surpris tant en Italie que dans le reste du monde, faisant la Une de la presse internationale. Comment une telle mobilisation a pu prendre pied ? Quels en ont été les facteurs ? Comment saisir ce qu’elle nous dit de la force et de la nécessaire organisation des classes populaires à un moment de bouleversement global ?
Pourquoi les BRICS ne dénoncent pas le génocide en cours à Gaza
Les BRICS ne parlent pas de génocide pour décrire ce qui est en cours à Gaza. Les BRICS critiquent l’utilisation de la force par Israël dans les points 24 à 27 de leur déclaration, mais ils n’utilisent nulle part le terme « génocide » ou « nettoyage ethnique » ou « massacre ». Les BRICS ne proposent pas de sanctions contre Israël. À part l’Iran, les pays membres des BRICS maintiennent les relations commerciales avec Israël.
Penser Gaza : entretien de Luca Salza avec Étienne Balibar
« Penser Gaza, penser à Gaza ? Malgré les images et récits qui filtrent, nous n’y sommes pas, dans Gaza, sous les bombes et devant les chars, en train de voir nos maisons rasées, nos enfants mourants de faim, nos blessés achevés jusque dans les hôpitaux. Nous ne pouvons qu’y penser nuit et jour, en ressassant notre horreur. » Cet entretien a été réalisé par Luca Salza pour la revue K – revue transeuropéenne de philosophie et arts – https://www.peren-revues.fr/revue-k/, dans laquelle il doit paraître, entre le 8 et le 13 septembre 2025. Il est reproduit sur le blog Mediapart d’Étienne Balibar, duquel nous l’avons tiré, avec l’aimable autorisation de la revue.













