Les États capitalistes intensifient massivement leurs attaques contre les services publics. C’est l’une des retombées de l’extrême droitisation de la vie politique dans un nombre croissant de pays. Cet article tente de répondre à trois questions essentielles : 1. Quel est l’objectif de cette grande offensive du point de vue du capital ? En quoi les services publics jouent-ils un rôle central dans le partage de la richesse créée entre le capital et le travail ? 2. À quoi servent les services publics ? Dans quelle mesure sont-ils indispensables à l’exploitation capitaliste ? 3. En quoi la défense des conditions de travail et des prestations des services publics, mais aussi leur amélioration, constitue-t-elle un enjeu stratégique, au cœur du combat anticapitaliste, féministe et environnemental ?
Écologie
COP30: Pas de justice climatique sans libération de la Palestine
Depuis près de deux ans, Israël mène un génocide retransmis en direct contre les Palestiniens autochtones à Gaza et dans toute la Palestine historique, dévastant des vies, des terres et des écosystèmes. Les experts de l’ONU ont qualifié les crimes d’Israël de domicide, d’urbicide, de scholasticide, de medicide, de génocide culturel et d’écocide. En septembre 2025, la Commission d’enquête de l’ONU a confirmé qu’Israël commettait un génocide à Gaza.
La fonction idéologique du concept de polycrise
À première vue, le concept de « polycrise » explique tout. Décrivant « la situation où des crises disparates interagissent de telle sorte que l’impact global dépasse de loin la somme de chacune d’elles ». Il articule le schéma des crises qui se multiplient et se renforcent mutuellement, observables dans tous les domaines. Cependant, cette puissance communicative occulte une série de présupposés théoriques spécifiques qui ont des implications politiques importantes. Cet article utilise la méthode de lecture symptomatique pour identifier ces présupposés, posant ainsi les bases d’une critique du concept.
L’histoire du climat permet de mieux comprendre la lutte des classes et la crise actuelle
Nous sommes à la croisée des chemins. La planète brûle, il y a des tempêtes et des inondations, non pas parce que les êtres humains se comportent mal, mais à cause d’un système qui cherche insatiablement à transformer la vie à la fois en une ressource à exploiter et en un objet de consommation. La crise climatique n’est pas anthropique, elle est capitalistique : elle naît de la volonté implacable du capitalisme de dégrader les personnes, les animaux, les plantes et la planète pour le profit.
États-Unis : L’essor d’un fascisme de la fin des temps
Le mouvement pour les cités-États des entrepreneurs fortunés n’en croit pas sa chance. Depuis des années, il promeut l’idée extrême que les personnes fortunées, allergiques aux impôts, devraient créer leurs propres fiefs high-tech, qu’il s’agisse de nouveaux pays sur des îles artificielles en eaux internationales ou de « villes de liberté » favorables aux entreprises comme Próspera, une communauté fermée, glorifiée combinée à un spa médical de type Far West sur une île hondurienne.
De terres en guerres – Pourquoi les Soulèvements de la terre appellent à faire la « Guerre à la Guerre »
Dans la propagande gouvernementale, il est chaque jour question "d'économie de guerre", de "sécurité", de "menace", et de "réarmement". Dans ce...
Premier fer à béton d’une politique industrielle?
À la suite d’une forte mobilisation, le parlement a adopté une loi provisoire de soutien aux aciéries suisses, menacées de fermeture. Entretien avec...










