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Soirée de débat 1889-1914 – La lutte des socialistes contre la grande Guerre européenne
INVITATION À NOTRE SOIRÉE DE DÉBAT
1889-1914 LA LUTTE DES SOCIALISTES CONTRE LA GRANDE GUERRE EUROPÉENNE QUI VENAIT :
GB–France–Russie–Italie–USA * Allemagne–Autriche–Hongrie
AUJOURD’HUI, EN 2025, COMMENT LUTTER CONTRE LES TROIS IMPÉRIALISMES CAPITALISTES QUI SE FONT FACE :
USA * CHINE * RUSSIE
La lutte des sociaux-démocrates révolutionnaires d’avant 1914 nous enseigne-t-elle quelque chose pour notre lutte demain contre la possible guerre USA+CHINE que prépare Donald Trump ?
Comment pouvons-nous lutter contre les 3 (peut-être 4 si les USA se détachaient de l’Europe) impérialismes qui se partagent le monde et défendent les classes exploitées et nations opprimées qu’ils piétinent ?
Comme les sociaux-démocrates révolutionnaires d’avant 1914 se solidarisèrent-ils avec les peuples polonais, irlandais, chinois, et africains, et les autres peuples opprimés par les grandes puissances impérialistes ?
À propos du livre de notre camarade Robert Lochhead paru ce printemps et que plusieurs d’entre vous ont reçu ou acheté alors :
Retour sur
la Première Guerre mondiale
De la guerre entre puissances impérialistes à la révolution russe
Tome I : 1887–1916
ISCA:Livres
À paraître en 2026 :
Tome II. 1916–1918 – La révolution russe et la défaite de l’Allemagne
Tome III. 1918–1924 – La paix de Versailles, la nouvelle Russie soviétique, la Révolution allemande, l’hégémonie des États-Unis.
Friedrich Engels, en décembre 1887 :
« Et enfin, il n’y a plus pour la Prusse-Allemagne d’autre guerre possible qu’une guerre mondiale, et, à la vérité, une guerre mondiale d’une ampleur et d’une violence jamais imaginées jusqu’ici.
8 à 10 millions de soldats s’étrangleront ; ce faisant, ils dévoreront et tondront toute l’Europe comme une nuée de sauterelles. Les dévastations de la guerre, la famine, les épidémies, la sauvagerie générale des armées ainsi que des masses populaires provoquées par l’âpreté du besoin, le gâchis sans nom de notre mécanisme artificiel du commerce, de l’industrie et du crédit finissant dans la banqueroute générale.
L’effondrement des vieux États et de leur sagesse politique traditionnelle, et tel que les couronnes rouleront par dizaines sur le pavé et qu’il ne se trouvera personne pour les ramasser ; l’impossibilité absolue de prévoir comment tout cela finira et qui sortira vainqueur de la lutte ; un seul résultat est absolument certain : l’épuisement général et la création des conditions nécessaires à la victoire finale de la classe ouvrière sur la bourgeoisie.
Telle est la perspective si le système du surenchérissement soutenu en fait d’armements militaires, poussé à l’extrême, porte enfin ses fruits inévitables. »Voilà, Messieurs les monarques et les hommes d’État, où votre sagesse a amené la vieille Europe. Et s’il ne vous reste rien d’autre qu’à vouloir la dernière grande danse guerrière, de cela nous pouvons nous accommoder. La guerre va peut-être nous rejeter momentanément à l’arrière-plan, elle pourra nous enlever maintes positions déjà conquises.
Mais, si vous déchaînez des forces que vous ne pourrez plus maîtriser ensuite, quelque tour que prennent les choses, à la fin de la tragédie, vous ne serez plus qu’une ruine et la victoire du prolétariat sera déjà conquise, au moins, inévitable. »
La Première Guerre mondiale, effroyable catastrophe criminelle, a fait en 4 ans, 20 millions de morts en Europe tandis que la pandémie de grippe qu’elle a facilitée, a tué en 1918–1919 sur toute la planète plus de 50 millions de personnes.
Dans sa prison, Rosa Luxemburg écrivait en 1915 :
« Souillée, déshonorée, pataugeant dans le sang ; voilà comment se présente la société bourgeoise, voilà ce qu’elle est. Ce n’est pas lorsque, bien léchée et bien honnête, elle se donne les dehors de la culture et de la philosophie, de la morale et de l’ordre, de la paix et du droit, c’est quand elle ressemble à une bête fauve, quand elle danse le sabbat de l’anarchie, quand elle souffle la peste sur la civilisation et l’humanité qu’elle se montre toute nue, telle qu’elle est vraiment.
Jamais une guerre n’avait exterminé dans ces proportions des couches entières de population ; jamais, depuis un siècle, elle n’avait frappé de cette façon tous les peuples civilisés d’Europe. »



